Daniel Defoe 

robinsonnade

robinson

 

Le créateur du personnage de Robinson Crusoë a inspiré le mot robinsonnade pour désigner un récit d'aventures.

Un robinson désigne une personne qui vit à l'écart de la société, dans la nature.

Eichenrodt

biedermeier

Contraction du nom de 2 bourgeois allemands Biedermann et Bummelmeier, le biedermeier fut le style de mobilier favori de la bourgeoisie viennoise des années Metternich, entre 1815 et 1848.

Gustave Flaubert

 

bovarysme

 

 

 

Le terme vient du nom du personnage qui donne son titre au roman de Gustave Flaubert Madame Bovary (1857). 

Il apparaît sous la plume de Barbey D'Aurevilly et recouvre un concept affectif et moral inspiré par le type psychologique d'Emma Bovary. 

Anatole France

 

trublion

 

 

 

Ce mot a été créé à la fin du 19ème siècle par Anatole France, d’après le grec "trublion" signifiant "assiette", gamelle", à cause du sobriquet Gamelle attribué au duc Philippe d'Orléans.  

Interdit de séjour en France, celui-ci était quand même revenu dans son pays natal pour y faire son service militaire et partager la gamelle des troupiers, ce qui lui fit attribuer ce sobriquet 

André Gide

cagibi

Ce mot dialectal, originaire de l'ouest de la France, a été introduit dans la langue française en 1911 par André Gide, dans son roman "Isabelle". Un cagibi est un petit local servant de débarras.

Johann Wolfgang von Goethe

goethite

Le nom de goethite fut donné en 1806 à un minéral en honneur de Goethe car celui-ci était, outre ses talents d'écrivain, féru de minéralogie.

Homère

homérique

 

Homère est le présumé auteur des récits mythologiques l'Odyssée et l'Illiade. 

L'adjectif homérique se rapporte à un récit plein d'événements spectaculaires, digne des scènes décrites par Homère. 

On dit également un "rire homérique" pour désigner un fou rire bruyant semblable à à celui que prête Homère aux dieux de l'Olympe à la vue du boîteux Hephaïostos. 

Victor Hugo

gavroche

Gavroche, un jeune garçon d'une dizaine d'années, issu de la famille Thénardier s'engage dans une armée de jeunes étudiants républicains combattant contre les royalistes.

Il mourra au cours de ce combat en chantant 

" Joie est mon caractère,

 C'est la faute à Voltaire; 
Misère est mon trousseau,

 C'est la faute à Rousseau."

  foultitude Ce mot-valise aujourd'hui très utilisé fut créé par Victor Hugo  dans les Misérables. Il est constitué à partir de foul(e) et de (mul)titude.
  hugolien
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Tapez votre pseudo

Washington Irving

knickerbockers

knicker

En 1809, Washington Irving publia le roman "Histoire de New York" en prenant le pseudonyme de Dietrich Knickerbocker ". Dans ce récit l'auteur caricaturait les hollandais, fondateur de New Amsterdam rebaptisée New York. Ainsi le mot knickerbocker fut employé pour désigner tous les descendants des premiers colons hollandais et, par extension, tout habitant de New York. Par extension, le mot est resté dans le langage courant pour désigner le pantalons traditionnel des hollandais  larges et serré aux genoux. 

Alfred Jarry

 

 

ubuesque

 

 

Personnage imaginé par Alfred Jarry à partir d'une plaisanterie de collège, Ubu serait né sur les bancs du lycée de Rennes où l'auteur se divertissait à caricaturer sous divers noms le professeur de physique, M. Hébert. 

Le nom apparaît dans Ubu roi (pièce publiée en 1896, jouée en 1888).

On applique l'adjectif ubuesque à une personne, une situation qui ressemble au personnage de Jarry avec son agressivité grotesque et dérisoire.

James Joyce

 

 

quark

 

En 1964, Murray Gell-Mann et George Zweig découvrirent indépendamment que des centaines de particules pouvaient être expliquées par des combinaisons de seulement trois particules élémentaires. Gell-Mann choisit le nom « quarks » pour désigner ces particules. Ce mot fut inventé par James Joyce dans son roman Finnegan’s Wake (ce roman regorge de mots imaginaires et viole volontairement les règles linguistiques ; il est presque impossible à lire).

Franz Kafka

 

kafkaïen

 

 

Écrivain tchèque de langue allemande (1883-1924), dont l'oeuvre romanesque, teintée de réalisme et de fantastique, décrive le parcours de l'homme moderne dans un monde absurde, sombre et angoissant. 

L'adjectif kafkaïen s'est répandu dans l'usage courant pour caractériser un monde, une situation, un individu sinistre, absurde et dérisoire.

Eugène Labiche

labadens

L'affaire de la rue de Lourcine est une courte comédie d'Eugène Labiche au centre de laquelle on retrouve 2 anciennes de l'école Labadens. La pièce remporta un tel succès qu'on affubla de labadens tout camarade de collège.

Jean de La Fontaine

 

aliboron

 

 

Le nom d'Aliboron a été choisi par Jean de La Fontaine pour désigner l'âne dans ses fables. 
"Arrive un troisième larron 
Qui saisit maître Aliboron.
L'Ane, c'est quelquefois une pauvre province." 

Le mot aliboron serait le sobriquet donné à un philosophe arabe, Al-Buruni, dont les écrits, lorsqu'ils parurent en Occident, semblèrent si obscurs qu'on se moqua de ceux-ci et par dérision  on appela Al-Buruni "Maître Aliboron".

L'Arioste

 

rodomont

rodomontade
Figure imaginée par l'Arioste dans son épopée du Roland Furieux, Rodomont était le roi d'Alger, courageux et brave mais non sans insolence.
Henri Legrand turlupiner

 

Turlupin est le surnom d'un personnage hypocrite créé par Henri Legrand (1583-1634), comédien de l'Hôtel de Bourgogne 

Il est employé comme nom commun pour désigner un comédien de la foire qui débite des plaisanteries de mauvais goût et, par extension, un mauvais plaisant (avant 1654). 

Léon léonin,e Chanoine de Saint-Victor à Paris, ayant vécu au 12ème siècle, Léon est le créateur des vers léonins, c'est-à-dire de vers dont les deux hémistiches riment ensemble :  "Je n'en vois point mourir, que mon coeur n'en soupire"  (Corneille). 
John Lyly euphuisme John Lyly est l'auteur de "Euphues ou l'Anatomie de l'esprit" en 1578. Roman caractérisé par une préciosité et un style affecté, il a donné son nom au mot euphuisme

Nicolas Machiavel

machiavel

 

machiavélique

Homme d'État florentin (1469-1527), célèbre par ses écrits et ses théories politiques séparant l'efficacité, en matière de gouvernement, des questions morales.

Dans son livre Le Prince (1513), Machiavel a rédigé ce qui est considéré comme le code de la tyrannie.

Tous les moyens, même les plus vils, sont bons à un prince, pour garder le pouvoir. 

L'auteur pardonne tout au prince, pourvu que ses crimes soient perpétrés avec habileté.

Dans le français courant, agir avec "machiavélisme" est révélateur d'actions et comportements empreints de mauvaise foi et d'hypocrisie.

 

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